Gestion agroécologique des punaises
du chou – intérêt des plantes–piège et
des parasitoïdes oophages
France AgriMer POLCKA
Par Jerôme LAMBION
Les punaises sont des ravageurs très préjudiciables qui attaquent de nombreuses cultures pendant l’été. Le chou, couramment planté en août en Provence, est particulièrement sensible aux attaques des punaises du genre Eurydema, dont les piqûres sur les jeunes plants de chou entraînent des retards de croissance, et parfois même l’avortement des têtes, ce qui provoque la non-commercialisation de la tête. Dans le cadre du projet France Agri Mer Polcka, le GRAB travaille sur la gestion des punaises du chou sur chou de plein champ. En 2022, l’essai concerne la combinaison de plantes-pièges et de parasitoïdes oophages. Le principe est basé sur l’utilisation de services écosystémiques rendus par des plantes compagnes : il s’agit d’attirer les punaises sur des végétaux qu’elles apprécient particulièrement, afin de diminuer leurs effectifs et possiblement les dégâts sur la culture. Le lâcher complémentaire de Trissolcus vise à limiter l’inoculum de punaises et la reproduction des punaises sur les plantes-piège. Les plantes-pièges peuvent ainsi servir de plantes-relais vis-à-vis des parasitoïdes. Dans les conditions de faible pression de cette année, il a été difficile d’évaluer l’intérêt des plantes-piège et des parasitoïdes vis-à-vis de la régulation des punaises.
Cette action a reçu le soutien financier de