Améliorer l’utilisation des punaises prédatrices et concevoir des pratiques agroécologiques pour le contrôle des ravageurs aériens en cultures maraichères
Projet ACOR – Expérimentation 2021
Par Jérôme LAMBION
Les punaises prédatrices Dicyphinae sont des prédateurs généralistes intéressants car ils peuvent s’attaquer à de nombreuses proies. Elles interviennent dans la régulation des aleurodes et des acariens de Tuta. En outre, une présence renforcée de Macrolophus et de Dicyphus peut vraisemblablement limiter le développement de Nesidiocoris, autre punaise Dicyphinae pouvant causer de graves dégâts sur tomate. Ces espèces occupent en effet des niches écologiques proches.
Des travaux précédents, notamment dans le cadre du projet Macroplus ont permis de montrer l’intérêt de certaines plantes comme le souci officinal, pour maintenir durablement des populations importantes de Macrolophus dans les abris. Peu de données existent sur les plantes favorables à Dicyphus.
Les suivis réalisés en 2021 montrent que certaines espèces comme Erodium manescavii, Erodium trifolium, Geranium pyrenaicum et Geranium robertianum capables d’héberger des populations importantes de Dicyphus. Le souci reste l’espèce la plus intéressante vis à-vis de Macrolophus. Très peu de Nesidiocoris ont été collectés sur les espèces plantées. Les suivis réalisés sur souci montrent que le frappage est une bonne méthode de comptage de Macrolophus : il faut multiplier par deux les effectifs collectés par frappage pour avoir une estimation correcte des populations réelles et ainsi élaborer des stratégies de protections fiables s’appuyant sur les plantes de services.
Cette action a reçu le soutien financier du CASDAR
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