Gestion des pucerons et acariens sur aubergines par des essais de produits biologique et par une protection globale
Dans le cadre du projet Catapulte, différents essais sont réalisés sur aubergine afin d’améliorer la gestion des ravageurs. Les problèmes phytosanitaires sont en effet nombreux et très préjudiciables sur cette culture fragile.
Essai protection globale
Par Jérôme LAMBION – Abdel SASSI – Renaud BRIAS – Priscille GELLY
L’aubergine est sensible à de nombreux ravageurs, notamment les pucerons, les acariens tétranyques et les doryphores. Afin de limiter le recours aux produits de lutte, il est intéressant de développer et tester des méthodes de protection biologique intégrées (combinaison de méthodes de contrôle préventives – méthodes culturales, lutte biologique, lutte chimique). Les taux d’infestation ont été faibles en 2020 pour les acariens tétranyques comme pour les pucerons. Il semble que le placement de pots de souci ait permis un apport précoce de Macrolophus et le renforcement de leur présence pendant les premières semaines de la culture. Malheureusement, les MacroIophus ne se sont pas maintenus, vraisemblablement à cause de l’absence de proies. Les apports de swirskii ne permettent pas une installation renforcée des phytoséiides, malgré les bassinages réalisés régulièrement. Il faut cependant relativiser ces conclusions car le témoin n’a été que peu attaqué, et l’attaque d’acariens a même régressé en fin de saison, en l’absence de toute mesure de protection. Il est donc difficile de conclure sur une réelle efficacité des pratiques de protection biologique intégrée mises en place dans les conditions de cette année.
Essai de produits biologiques
Par Jérôme LAMBION – Abdel SASSI – Renaud BRIAS – Priscille GELLY
Face aux insuffisances de la lutte biologique et au manque de références vis-à-vis des produits de lutte sur aubergine, il a été décidé de tester des produits nouvellement disponibles sur le marché (Flipper, NeemAzal, Essen’Ciel, Eradicoat), en conditions réelles. Les taux d’infestation ont été relativement faibles en 2020. Il a donc été difficile de comparer les modalités de traitement avec le témoin sec, qui a été peu attaqué et de conclure sur une réelle efficacité des produits testés, pour les pucerons comme pour les acariens.
Cette action a reçu le soutien financier du ministère chargé de l’agriculture
La responsabilité du ministère chargé de l’agriculture ne saurait être engagée
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