Diagnostic de fertilité du sol
Par Hélène Védie
Expérimentation 2003
L’observation des profils pédologiques et culturaux permet de conclure sur un sol profond doté d’un bon potentiel. L’hydromorphie temporaire décelée ne semble pas entraver le bon fonctionnement biologique du sol, mais diminue les périodes d’intervention mécanique, avec des risques importants d’intervenir sur un sol mal ressuyé et de dégrader ainsi sa structure. Le principal « défaut » constaté est l’état structural, avec des zones très compactées dès la surface et jusqu’à 50 cm de profondeur. Cet état ne pourra s’améliorer qu’avec un décompactage à 50 cm minimum, et des labours moins profond qu’actuellement (20-25 cm).
Les teneurs en éléments nutritifs sont élevées. Des impasses sont possibles. Ensuite, les apports doivent être réalisés de façon régulière en petites quantités car la CEC et le CF sont faibles.
Les diagnostics sur les teneurs en MO et la répartition entre les formes divergent mais le fonctionnement de la matière organique dans le sol est bon d’après les résultats des 2 approches analytiques. semblent plutôt satisfaisants. Les préconisations vont dans le sens de la technique du double apport : un apport de MO précurseur de MOF (type guano ou engrais vert) au printemps pour stimuler l’activité microbienne et un apport de MO précurseur d’humus stable à l’automne (compost ou produit dont l’Indice de Stabilité Biologique est élevé).
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