En collaboration avec la Cave de Die Jaillance, l’efficacité de stratégies alternatives limitant les doses de cuivre utilisées a été évaluée dans un vignoble biologique à Espenel (Drôme) pour maîtriser le mildiou de la vigne. Le cumul des précipitations sur la parcelle expérimentale entre mai et septembre 2019 est de 213mm. Les risques de contamination les plus marqués sont apparus mi-juin, et très ponctuellement sur des pluies de juillet et aout. Deux inoculations ont été réalisées, et la brumisation a été maintenue pendant 65 jours. Afin d’améliorer le dispositif expérimental, les modalités ont été réparties en 6 répétitions (au lieu de 4). Mi-août, la fréquence des dégâts sur grappe atteint 24% sans traitement, 9% en utilisant une faible dose de cuivre (0,8kg Cu métal / saison) et 10% dans la référence régionale (3.2kg Cu métal / saison). Le niveau de pression est donc faible.Dans ces conditions, les modalités à base de chitosan sans cuivre ne sont pas significativement différentes du témoin non traité. Aucune phytotoxicité n’a été observée. Les niveaux de dégâts sont identiques quelque soit la quantité de cuivre utilisé (100g ou 400g de Cu métal / application), ou l’ajout de produits testés (savon noir, décoction de prêle). La quantité de raisin vendangée n’est pas significativement différente entre les modalités. Le poids moyen de la modalité non traité est le plus faible.