Les 4 et 5 octobre 2010, le GRAB a emmené plusieurs techniciens oléicoles en Italie, à la rencontre de chercheurs italiens de Florence et de Palerme.
Un même souci : la mouche de l’olive en bio
Au cours de deux jours d’échanges en salle, et sur le terrain, les expériences et observations autour de l’oléiculture biologique ont été confrontées. Bien sûr la mouche de l’olive a cristallisé beaucoup d’attention et de discussions !
Virgilio Caleca de l’Université de Palerme a présenté des résultats intéressants avec différentes argiles utilisées, et comparées au Spinosad. En pression moyenne à forte, les argiles montrent un net avantage en terme de rémanence et donc d’efficacité.
Antonio Belcari et Patrizia Sacchetti de l’Université de Florence ont quant à eux prouvé en quoi le cuivre (utilisé de façon empirique par les oléiculteurs pour repousser la mouche) intervenait dans la perturbation du régime alimentaire protéinique de la mouche, et donc pénalisait sa longévité et donc in fine le taux d’attaque.
Des conditions pédo-climatiques différentes
Sur le terrain, la situation diffère légèrement d’avec la France : les coopératives mettent des conseillers à disposition. Ils passent chaque semaine pour effectuer des comptages d’infestation et déclencher au mieux les traitements à l’argile ou au Spinosad.
Sur Frantoio, une variété largement répandue en Toscane, des problèmes secondaires commencent à poser de sérieux problèmes : chancres à Pseudomonas, pyrale du jasmin …
>> photos prises par F. Warlop
Nos hôtes italiens ont été invités à visiter la Provence l’année prochaine pour leur montrer notre savoir-faire de petit pays oléicole.
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