Tous les résumés et les fiches complètes des résultats des expérimentations 2010 du GRAB sur la gestion des bioagresseurs adapté au maraîchage, à l’arboriculture et à la viticulture biologiques.

Mildiou de la laitue : Produits alternatifs contre Bremia lactuca

L’objectif de cet essai était de tester différentes infusions de plantes (saule, prêle, armoise, menthe), dans le cadre de protocoles communs au sein du projet Casdar 4P porté par l’ITAB. Ce programme concerne plusieurs cultures (vigne, pomme, laitue) et vise à acquérir des références sur l’efficacité et la composition d’extraits de plantes susceptibles d’être utilisés en tant que PNPP. La pression Bremia a été très forte cette année. La contamination a été présente dès la plantation. A partir de mi-mars, l’attaque s’est généralisée pour atteindre un niveau très important en fin de culture. Dans ces conditions très difficiles, aucun des produits testés n’a montré de protection satisfaisante. Le Cuivrol n’apporte aucune protection, à la dose totale de cuivre métal égale à 3,6kg/ha. A cette dose il n’a fait preuve d’aucune phytotoxicité. Les tisanes n’ont pas apporté de protection satisfaisante, dans les conditions expérimentales de cette année.[n° L10 PACA 01]

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Oïdium cucurbitacées : produits alternatifs

En culture maraîchère, l’oïdium constitue une maladie fréquente et parfois grave, notamment sur solanacées et cucurbitacées. En maraîchage biologique, seul le soufre est à la fois autorisé au cahier des charges européen et homologué en France sur certaines cultures ; le soufre s’avère cependant toxique envers les auxiliaires. Dans les conditions de faible pression en oïdium de cette année, toutes les modalités testées apportent une certaine protection. Les deux doses de soufre (7,5kg/ha et 3kg/ha) présentent la même efficacité. Prev-Am, Bioshower, Armicarb et fructose ont montré un potentiel de protection intéressant. L’extrait de Fallopia (renouée cousine de la renouée de Sacchaline, qui était le composé principal du Milsana, efficace contre l’oïdium dans les essais du GRAB en 2001 et 2002) apporte une protection intermédiaire. Il serait opportun de tester ce produit en association avec la dose réduite de soufre à l’avenir. Des phytotoxicités ont été observées pour l’Armicarb et le soufre. Les dégâts ont été limités pour l’Armicarb, mais des grillures de feuilles sont survenues dans les modalités comprenant du soufre. En 2001 et 2002, sur la variété Galoubet, la dose hectare avait été employée pour un mouillage de 600l/ha, sans aucune phytotoxicité pour la modalité soufre à 750g. Sur melon canari en 2010, le même dosage a été réalisé avec phytotoxicité cette fois-ci. Pour un essai ultérieur, la dose hectolitre sera testée.[n° L10 PACA 02]

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Altise des crucifères : produits alternatifs

Les altises sont des coléoptères de la famille des chrysomèles dont larves et adultes consomment le feuillage des crucifères (radis, chou, navet, colza) mais aussi de la betterave. Les dégâts peuvent être très importants pour les semis d’été, ces ravageurs appréciant les conditions chaudes et sèches. L’objectif est de tester sur 2 cultures sensibles (betterave et radis noir) l’intérêt de pulvérisations de terre de diatomées. Elle devrait pouvoir être utilisée par les producteurs sans homologation, comme les argiles. Aucune différence n’est apparue entre la modalité Diatomid (terre de diatomées) et la modalité Pyrévert. L’absence de témoin non traité ne permet pas de conclure sur l’intérêt réel des deux traitements. Le producteur estime cependant que ceux-ci sont moins efficaces que le Biophytoz appliqué quand celui-ci était autorisé.

Quoi qu’il en soit, ces cultures semées en été sont arrosées quasiment tous les jours. Cette pratique, par la modification des conditions « climatiques » (eau sur les feuilles et sol humide), mais aussi par le lessivage des produits, a un impact sur les populations d’altise qui préfèrent les conditions chaudes et sèches.[n° L10 PACA 03]

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Protection contre nématodes à galles : méthodes alternatives

Le GRAB étudie depuis plus de 10 ans différents moyens de lutte utilisables contre les nématodes à galles (Meloidogyne spp.) en Agriculture Biologique : sous-produits végétaux (tourteaux de ricin et de neem, extraits d’ail) ou animaux (chitine…), engrais verts nématicides, microorganismes, désinfection vapeur… Ces techniques utilisées seules donnent des résultats aléatoires (Védie & Lambion, 2006). Leur combinaison sur plusieurs années améliore l’efficacité. Elle reste insuffisante en conditions de forte infestation (Védie, 2008). Par contre, l’introduction de plantes non hôtes telles que le fenouil ou l’oignon, a eu un effet supérieur aux traitements étudiés dans les essais. Cela montre l’importance des rotations et de l’insertion de cultures non hôtes dans cette rotation.

Une étude a donc débuté en 2008 afin d’identifier les cultures maraîchères moins sensibles aux nématodes à galles et d’évaluer l’effet à court et moyen terme de différentes plantes de coupure dans les rotations méditerranéennes.

En 2010, le programme de travail s’est centré sur 2 essais : l’évaluation de la sensibilité comparée de deux rotations dans l’essai « rotation » mis en place en 2008, et un essai de combinaison de techniques sur la période d’interculture estivale mis en place en 2009.[n° L10 LR 02]

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Arboriculture bio : Résultats d’expérimentations

Phytothérapie : pucerons du pommier – préparation à base de plantes

Le puceron lanigère une fois installé en verger de pommier est difficile à limiter. Des tests d’efficacité de préparations aromathérapeutiques à base de certaines huiles essentielles sont mis en place en verger adulte, depuis 2008. Cette année, le mélange d’huile essentielle d’Origan compact avec l’huile essentielle de Sauge officinale, permet de diminuer de façon significative le développement du puceron lanigère. Il sera intéressant de mesurer plus finement l’effet de ce mélange après un ou deux traitements sur jeunes foyers de puceron lanigère, en 2011.[n° A10 PACA 03]

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Campagnol provençal : appétence portes-greffes pommier

Le dispositif de 13 PG non greffés, répétés 13 fois et mis en place en 2006 a été arraché totalement pour observation fin 2010. Parmi les PG commercialisés, le EM7 est un peu moins appétant que les 9, 26, PI80, 106 et 111. Ces deux derniers ne ressortent pas moins appétants, leur moindre sensibilité sur le terrain serait donc due à leur vigueur supérieure. Un PG expérimental ressort comme nettement moins appétent, la mise en place d’un dispositif greffé serait pertinent si toutefois il ne présente pas de défaut majeur par ailleurs.[n° A10 PACA 02]

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Campagnol provençal : protection mécanique en périphérie du verger

En collaboration avec la Pugère, la mise en place d’un grillage semi enterré autour d’une parcelle combinée avec le piégeage Topcat à l’intérieur s’avère efficace sous conditions et avec quelques contraintes :

  • entretien difficile de la barrière, notamment pour la maîtrise des herbes pouvant permettre le passage des campagnols.

  • Veille permanente et piégeage rapide dès l’apparition des tumulus.

Cette technique permet donc de réduire, voire d’éviter les dégâts, mais à condition d’y consacrer du temps régulièrement.[n° A10 PACA 01]

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Metcalfa pruinosa : Aromathérapie, huiles essentielles

Ce ravageur polyphage se développe du sud-est vers le sud-ouest de la France et cause de graves dégâts notamment sur kiwi en Corse. Les tests d’efficacité des traitements à base d’huile essentielle de clou de girofle (Eugenia caryophyllus) nous ont amené à analyser si l’on retrouve des traces d’huiles essentielles dans les fruits. L’huile essentielle appliquée trois fois à la concentration de 0.1%, ne se retrouve pas dans les fruits : ni au goût ni dans l’analyse (résultats de la concentration en eugénol en dessous du seuil de sensibilité de l’appareil).[n° A10 LR 01]

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Tavelure  : Association techniques effets partiels

Tavelure  : Aromathérapie : tests in vitro – GRAB 2010

Cet essai porte l’intérêt d’associer différentes méthodes de lutte à effet partiel en vue d’atteindre un niveau de protection suffisant contre la tavelure du pommier. Les méthodes mises en œuvre sont la réduction de l’inoculum primaire de tavelure grâce au balayage des feuilles et l’utilisation de mélanges variétaux. Melrouge est peu sensible à la tavelure et Pitchounette porte le gène de résistance Vf, gène non contourné dans la zone de production concernée en 2010. Suite aux dégâts élevés de tavelure sur fruits observés sur les trois modalités, un balayage des feuilles au sol a été réalisé sur les trois modalités. Par ailleurs, afin de limiter le phénomène d’alternance très marqué sur la variété Pitchounette, toutes les pommes ont été éclaircies manuellement au mois de mai.[n° A10 RA 01 et A10 LR03 ]

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Monilia laxa : Isothérapie sur abricotier

Sur cultures d’abricotiers, le Monilia laxa se développe sur rameaux, fleurs et fruits, provoquant de lourdes pertes dans les vergers infestés. Dans l’objectif de trouver des méthodes alternatives à l’utilisation du cuivre et du soufre, des traitements isothérapeutiques sont testés depuis 2007. En 2009, un essai sur Monilia laxa a été mené avec quatre dilutions isothérapeutiques (2, 4, 8 ou 12 DH) et a été reconduit en 2010. Les conditions météorologiques extrêmement favorables au développement de Monilia laxa observées sur ces deux années, ne nous permettent pas de conclure sur un effet améliorant d’un des traitements expérimentés. Même les traitements « classiques » à base de cuivre ont donné de moins bons résultats qu’une absence de traitement (témoin sec T). On peut noter cependant que les traitements isothérapeutiques, ne donnent pas les mêmes résultats entre eux ni par rapport au témoin eau (Te). Il serait intéressant de reconduire cet essai sur deux variétés différentes (avec des dates de floraison décalées) pour minimiser le risque de pression trop forte.[n° A10 LR 02 ]

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Monilia  : Aromathérapie : test in vitro

Deux autres axes de recherche ont débuté dès 2009, sur Monilia laxa en aromathérapie et en phytothérapie. Concernant le premier axe, 19 huiles essentielles pures ont été testées sur Monilia laxa en culture in vitro. Quatorze d’entre elles, ayant donné les meilleurs résultats, ont été sélectionnées et testées à une concentration de 10%. De cet essai, 9 huiles essentielles ont permis de diminuer statistiquement le développement de Monilia laxa. Parmi elles, 4 huiles essentielles stoppent totalement le développement du champignon, 7 jours après inoculation.[n° A10 PACA 06 ]

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Monilia  : Phytothérapie : préparations de plantes

Dans le domaine de la phytothérapie, une expérimentation inscrite dans le projet Casdar 4P, a été menée sur Monilia laxa dans un verger d’abricotiers adultes de la variété Orangered. L’objectif principal de l’essai a été de limiter le développement de Monilia laxa sur fleurs d’abricotier par des applications de quatre infusion à base de plantes (saule, prêle, armoise, menthe). Par ailleurs, l’effet de ce type de préparations phytothérapeutiques a été comparé à une préparation à base de fructose et à une couverture plus classique à base de cuivre avant floraison. Dans ces conditions de forte pression en Monilia laxa, ni les préparations phytothérapeutiques ni la préparation à base de fructose n’ont permis de limiter les dégâts du champignon sur fleurs.

Il est à noter que l’ensemble de ces préparations ont été réalisées la veille de chaque traitement. Or des recommandations récentes pour les traitements à base de sucre d’après l’INRA de Versailles (S. Derridj), préconisent de réaliser ces traitements juste après avoir réalisé la préparation.[n° A10 PACA 07]

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Cloque sur pêcher  : Stratégie de protection avec cuivre

Nous avons travaillé avec un producteur de cuivre pour tester des stratégies d’utilisation et association de cuivre avec du soufre, avec de l’hydroxyde et une formulation  originale de la firme. L’essai mené chez un producteur biologique sur une variété moyennement sensible (Joella), et en condition de faible pression, a néanmoins permis de montrer l’intérêt du soufre comme relais du cuivre en début d’année, permettant une réduction nette des niveaux de cuivre apporté.[n° A10 PACA 10]

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Mouche de la cerise  : Insecticide naturel

L’argile blanche assure une protection intéressante, mais laisse trop de traces sur les fruits avant la récolte : des essais avec une nouvelle formulation de B. bassiana ont donné de bons résultats en 2009 (plus de 90% d’efficacité), aucun résultat en 2010 par manque de pression du ravageur (suite à un hiver très rude et défavorable à la mouche). Il sera reconduit en 2011, toujours en partenariat avec La Tapy.[n° A10 PACA05]

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Mouche de l’olive  : Champignon insecticide

Suite aux bons résultats obtenus à l’étranger sur olive, et en France sur cerise, un premier essai en France, mené avec la Fredon Paca, a permis d’évaluer l’efficacité du produit à 60% environ, dans ces conditions précises d’expérimentation, avec des applications débutant fin août. L’essai sera renouvelé en 2011 sur un verger irrigué.[n° A10 PACA   ]

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Mouche de l’olive  : Cycloconium – alternatives au cuivre

Un dispositif en pots a été mis en place sur la station du GRAB, permettant une homogénéité des arbres, et une contamination artificielle. Huit modalités différentes ont été retenues, d’après les existants sur pommier ou sur vigne. Trois cycles de contamination/traitements ont été réalisés, mais n’ont pas permis à la maladie de s’exprimer, et donc d’obtenir des résultats cette année. La méthode d’inoculation doit être discutée avec le SRAL-PACA.[n° A10 PACA 13]

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Mouche de l’olive  : Cochenille noire – élevage Métaphycus

 

Un dispositif en pots a été mis en place sur la station du GRAB, permettant une homogénéité des arbres, et une contamination artificielle. Huit modalités différentes ont été retenues, d’après les existants sur pommier ou sur vigne. Trois cycles de contamination/traitements ont été réalisés, mais n’ont pas permis à la maladie de s’exprimer, et donc d’obtenir des résultats cette année. La méthode d’inoculation doit être discutée avec le SRAL-PACA.[n° A10 PACA 13]

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Viticulture bio : Résultats d’expérimentations

Cicadelles flavescence dorée : évaluation argile kaolinite calcinée

Lors du premier volet de l’étude commencé en 2009, l’objectif poursuivi était de mesurer l’efficacité d’un traitement à base de Kaolinite Calcinée sur les larves de cicadelles de la Flavescence Dorée. Ce travail a permis :

1) de montrer un potentiel d’efficacité encourageant selon les 2 essais mis en place en 2009,

2) de mettre en évidence qu’il était nécessaire de poursuivre ce travail en faisant évoluer le protocole, afin de confirmer les premiers résultats obtenus en 2009 et de préciser les conditions d’application du produit (stratégie et effet dose).

Le produit testé reste la Kaolinite Calcinée, commercialisé par la société SOKA.

Le deuxième volet d’étude vise à proposer d’autres produits alternatifs ayant une efficacité sur larves de cicadelles de la Flavescence Dorée.

L’illite de formule KAl2(AlSi3O10)(OH)2 est une autre forme d’argile ne nécessitant pas d’AMM d’où l’intérêt de la tester en comparaison. Si son intérêt est démontré, elle pourrait être préconisée rapidement.

La terre à Diatomées est un produit à base de silice aux propriétés insecticides. Testée en 2009 par l’AIVB avec des résultats insuffisants, il nous est apparu intéressant de compléter ces travaux en affinant le protocole suite à leurs résultats.

En 2010, les comptages de cicadelles effectués 3 jours après le traitement ne montre pas de différence entre une ou deux applications d’argile kaolinite.

Sept jours après l’application des différents produits (kaolinite, illite, terre de diatomées), on observe une chute générale des populations de cicadelles : aucune différence n’est n’est mis en évidence, y compris entre le témoin et la référence pyrèthre naturel (Pyrévert). On peut noter que l’utilisation de terre de diatomées abime rapidement l’appareil de pulvérisation compte tenu de ses propriétés abrasives.[n° V10 PACA 02]

>>Fiche-Résultat-Expérimentation_CicadelleFlavescence_GRAB-2010

 

Mildiou : Phytothérapie (vignes en pot)

Dans le cadre de la recherche d’alternatives au cuivre afin de maîtriser Plasmopara viticola agent responsable du mildiou de la vigne, le GRAB a, pour l’année 2010, mis en place un dispositif expérimental mettant en jeu différentes tisanes de plantes ainsi que d’autres produits naturels ayant des rôles supposés ou prouvés d’éliciteurs, c’est-à-dire de stimulateurs des défenses naturelles (SDN).

Les résultats de l’essai montrent que globalement, il n’y a pas de différences significatives entre les traitements. Cependant, un produit semble avoir une meilleur efficacité pour protéger la plante contre l’agent pathogène «Px1»(produit sous contrat). Visuellement, les modalités « tisane de saule », références «cuivre 100 g/ha» et «600 g/ha» restent avec un niveau d’efficacité très convenable alors que les traitements « tisane d’armoise » et « fructose » ne sont pas efficaces. Les autres produits s’avèrent être moyennement efficaces (tisanes de menthe poivrée et de prêle, «Px2»).[n° V10 PACA 01]

>> Fiche-Résultat-Expérimentation_MildiouPhytotherapie_Pot_GRAB-2010

Mildiou : Phytothérapie (parcelles)

Dans le cadre d’un programme national Casdar et en collaboration avec la Cave de Die Jaillance, un essai est mené en plein champ à Espenel (26) afin de quantifier l’efficacité de produits alternatifs au cuivre pour lutter contre le mildiou. Des préparations à base de plante (menthe poivrée, saule, prêle, armoise) ont été testées en association avec de faibles doses de cuivre (150g Cu métal / ha). Bien que des dégâts élevés ont été observés sur cette parcelle les années passées (cépage sensible, zone humide près d’un ruisseau), la pression mildiou a été particulièrement faible en 2010. Seuls 4 traitements ont été réalisés en 2010. Une intensité des dégâts sur grappe significativement plus élevée le 23/08 sur les modalités TNT et cuivre seul a été observée en comparaison avec les autres modalités utilisant des préparations à base de plante. Il faut cependant bien noter que l’intensité des dégâts sur grappe est très faible sur toutes les modalités en 2010 (inférieure à 2,5%). Ces résultats ne nous permettent pas de conclure sur l’efficacité des préparations à base de plante testées. Afin d’éviter cette situation expérimentale délicate, une réflexion est en cours sur la possibilité d’installer dès 2011 un dispositif de brumisation afin de favoriser le développement du mildiou.[n° V10 RA 01]

>> Fiche-Résultat-Expérimentation_MildiouPhytotherapie_Parcelles_GRAB-2010

 

Mildiou : Efficacité du D Limonène

Les essais menés par le GRAB sur deux années démontrent un effet non négligeable du Prevam (D-limonène) associé à une faible dose de cuivre (50g), ainsi qu’une efficacité équivalente à une dose réduite de cuivre (600g). Ces essais étaient menés en condition semi contrôlés avec inoculation artificielle du mildiou. En 2010, nous avons mis en place un essai en plein champ, en conditions naturelles de développement du mildiou, afin de vérifier les résultats obtenus les années antérieures.

La pression de mildiou a été très faible dans notre essai : on observait dans le témoin non traité au 17 août, une fréquence d’attaque de 2,5 feuilles pour 10 feuilles observés avec une intensité inférieure à 0,2%. Les applications de Prévam et/ou de cuivre (50g et 600g) montre une efficacité sur feuille et ne se différencient pas sur grappe.[n° V10 PACA 07]

>> Fiche-Résultat-Expérimentation_MildiouDLimonene_GRAB-2010