A l’initiative de la Communauté de Communes ‘Vallées des Baux Alpilles’ (CCVBA), le GRAB se voit confier des essais pour participer à la relance de la filière Amande en Provence, avec un partenariat technique et économique consolidé.
Un partenariat diversifié
Les principaux partenaires techniques (CA13, GRCeta, Ctifl, GRAB) et économiques (Chambre de Commerce) se sont réunis le 28 juin 2016 à St-Rémy pour officialiser le lancement du projet. Un Syndicat des producteurs d’amandes a été créé pour représenter un interlocuteur de poids, présidé par André Pinatel. Un GIEE a également été déposé, avec de bonnes chances d’acceptation. Ce groupe de 12 producteurs permettra entre autres d’initier des travaux d’expérimentation.
L’amandier est en effet une des rares espèces fruitières pour laquelle le marché ne soit pas bouché. La demande des nougatiers est très forte, en raison d’une forte augmentation des prix de l’amande californienne. Les approches économiques montrent qu’il s’agit d’une espèce à bonne valorisation, avec un retour sur investissement possible à 6/7 ans. En effet, bien qu’étant de la même famille que le pêcher, l’amandier nécessiterait environ 8 fois moins de main d’œuvre que le pêcher.
Des besoins de recherche
L’ambition de cette relance est de parvenir à la plantation d’un millier d’hectares d’amandes à terme, mais aussi de professionnaliser la culture, en s’inspirant des espagnols qui ont maintenu un effort de R&D contrairement à la France. Nos rendements moyens (0,5T d’amandons/ha) doivent être augmentés pour atteindre 1,2 à 1,5T/ha.
Compte tenu de son expérience sur la guêpe de l’amandier (Eurytoma, 2008), le GRAB est sollicité pour réaliser deux essais (2016/2017) de recherche d’alternatives naturelles pour maîtriser le principal ravageur de cette culture.
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